- Non-aimée
– ni de Dieu, ni des autres : pour certains une « erreur », pour
d’autres « sans aucun intérêt à peu de choses près »,
et pour la plupart même pas digne de lui adresser la parole, oralement ou par
écrit – elle décida de gagner… les Capitales. Fuyeuse. Fugueuse.
vendredi 26 octobre 2012
P.2012.10.26.
jeudi 25 octobre 2012
P2.2012.10.25.
Photo : Sanda Voïca; droits réservés.
Domestiquez l'arc-en-ciel jusqu'à une flaque sur le carrelage de votre cuisine, et votre journée sera sauvée.
P1.21012.10.25.
- Jamais abandonner quoi que ce soit - surtout quand il est trop tard. Ne pas laisser le canard du doute manger impunément les succulentes feuilles, finement hachées par sa maîtresse, de jeunes pousses d'amarante réfléchie.
mercredi 24 octobre 2012
P.2012.10.24.
- Qui n'écrit pas continuellement, pour maintenir en vie ses autres textes (passés et... futurs), ce n'est pas moi.
mardi 23 octobre 2012
P3.2012.10.23.
Photo : ma fille; droits réservés.
Jamais deux sans trois. Je n'invente rien. (Et on reste en famille).
P2.2012.10.23.
Photo : Sanda Voïca; droits réservés.
Rien de ce qui est d'essence ou d'aspect moutonnier ne m'est étranger.
lundi 22 octobre 2012
P.2012.10.22.Henri Michaux
- « […] écrire apparaît aussi comme l’effort de suture infinie non du corps réel et du langage mais du sujet morcelé à la réalité incommensurable du langage. » - Jérôme Roger, dans son livre « Henri Michaux : poésie pour savoir », paru en 2000.
dimanche 21 octobre 2012
P.3.2012.10.21.
- Mon in-existence, assujettie, j'écris ton nom partout : Voïca ! (pauléluardien)
- Inexistante, je crie mon nom sur toute la toile : Voïca (sandavoïcien)
P2.2012.10.21.Samuel Beckett, "Molloy"
EXIL 0
- Il y a eu le "Molloy" de mes vingt ans - lu en français, pas encore traduit dans ces années 80', quand je vivais en Roumanie - Roumaine ! -, livre retrouvé dans deux-trois reprises à la Bibliothèque Centrale d'Etat, en fin d'après-midi, après mes cours à la fac, jusqu'à la fermeture. Autour d'une immense salle rectangulaire, des rares lecteurs - j'ai copié presque en entier le livre de Samuel Beckett, cette opération atténuant beaucoup mes fortes impressions - cérébrales surtout - de lecture : comment quelqu'un a pu écrire tout ça, comme ça ! Et aujourd'hui, de bonne heure, je reprends, 30 ans après, le même livre, maintenant vivant en France, le français imprégné dans mon corps et cerveau, goutte-à-goutte. Et cette nouvelle lecture m'impressionne autrement, mais toujours au point de me faire mal : je me laisse transpercer par des piques et pointes diverses dans ma chair - dans les côtes surtout, mais vite mes doigts s'engourdissent, je tremble, à chaque mot lu. Je ne veux plus les copier, comme autre fois, mais écrire mes propres mots, comme ici, ou ailleurs. Faire mon propre chemin, avancer molloyement - mais surtout voïciennement.
P1.2012.10.21.
- Depuis qu'il n'était plus constipé, il n'écrivait plus, il ne lisait plus. Ainsi s'est-il rendu compte que ses longues années de constipation avaient étaient les années de santé - les meilleures de sa vie.
samedi 20 octobre 2012
P.2012.10.20.
- Nouvelle tenue, nouvelle allure, nouvelle idée de soi-même dans le monde à travers la brèche que chacun serait ou devrait être pour soi et pour le monde - et voilà l'esquisse d'un proverbe. Quant au proverbe fini : dans l'après-midi, quand le brouillard sera levé. Je sors pour le photographier - le percer à jour (au jour d'aujourd'hui !).
jeudi 18 octobre 2012
mercredi 17 octobre 2012
mardi 16 octobre 2012
Presque proverbe:Shakespeare, Sollers, Venise
·
Vous
croyez, comme moi au début, voir et lire ici des mots et des lignes
horizontales - mais il faut les voir, les sentir et les lire à la verticale.
Chacun de mes mots est un
poteau, ou pilier, ou colonne.
Calligramme : des lignes
verticales, plantées irrégulièrement, sans fin:
Mon texte est une forêt en
marche de colonnes luminescentes.
Peu à voir avec la forêt en marche
de Shakespeare, dans « Macbeth ».
Peu à voir aussi avec la page-nappe, pleine de vagues vivantes, invoquée par Philippe Sollers,
en caressant les pages couvertes de son écriture, dans ses grands cahiers. Peu à
voir avec les prés ou les plaines blanches, où les moutons paissent les lettres
noires. (Voir ici la devinette : le champ blanc, les moutons noirs ;
qui ne les voit que de loin, - les ignore ; qui les voit de près, ou les
fait paître - les connaît bien. C’est quoi ? Réponse : l’alphabet et/
ou la lecture.)
Ou les pilotis d'une autre Venise.
Ou les pilotis d'une autre Venise.
lundi 15 octobre 2012
Plus qu'un proverbe
2012.10.15. Sanda
Voïca
Je suis
Je
suis celle qui ne sors pas.
Je
suis celle qui n’écris pas.
Je
suis celle qui endosse l’aveuglement des autres.
Je
suis celle qui me suis, aveugle moi-même aujourd’hui,
suivant
la borgne que j’étais hier.
Je
suis celle qui jouis dans ma chair à la pensée que je peux jouir dans ma chair.
Je
suis à la traîne – quel petit bonheur. Bonheur quand-même.
Souris
et mange.
Nie,
nie, nie !
Ni…
ni… ni…
Sauf
la démonstration.
Grandir
dans ses mots. La famille d’élection.
Qui
t’a fait quoi ?
Qui
t’a dit quoi ?
Aucune
réponse.
Gni,
gni, gni et gna, gna, gna…
Terre-à-terre
et bla-bla-bla.
Charrie
qui peut.
P.2012.10.15.
- Avancer entre les attelles de lumière de chaque heure n'abolira jamais la noirceur de ta semaine.
dimanche 14 octobre 2012
P2.2012.10.14.
- Si le soir est arrivé et tu n'as pas vu la journée passer, c'est que tu dois avoir besoin de lunettes.
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