mercredi 13 mars 2013

P.2013.03.13. Je me dis que...


Ad hoc : écrit directement sur mon ordinateur :
Je me dis que….

Je me dis que je ne dois pas laisser passer cet instant de tristesse sans motif mais si intense, je devrais trouver quelques mots quelque part, pour le noter quelque part - mais non, la tristesse pointe dans le coeur même - quelle banalité, dans le coeur même !- , mais je crois avoir trouvé des mots pour dire cette petite douleur, je vous répète, sans motif, elle racle mon buste, ma poitrine - je vois mon coeur à l'intérieur rocher ensoleillé, blanc, sur lequel mes mots, pas encore écrits, à peine soupçonnés, glissent gaiement, font de la luge même, sur les versants doux, blancs, de mon coeur ensoleillé. Mais, en bas du coeur - le vide, aucun autre organe présent : le vide a trouvé son coeur, son point d'origine, sa source même, dans mon propre coeur. Ce matin, vers neuf heures, et aucun mot pour l'écrire - ni le vide, ni la douleur sans motif, et encore moins le coeur ensoleillé, rocher au bord du vide, dans ma poitrine complètement raclée de tout autre organe.
                                                          Sa[nda]voï[ca], lundi 11 mars 2013, 9 heures du matin.